lundi 3 février 2014

Biographie d'Ingres

Description de cette image, également commentée ci-aprèsJean-Auguste-Dominique Ingres, né le 29 août 1780 à Montauban et mort le 14 janvier 1867 à Paris, est un peintre français néo-classique du XIXe siècle. Son père, Jean-Marie-Joseph Ingres, peintre et sculpteur, a favorisé ses penchants artistiques. Il est formé à l’Académie de Toulouse, où il entre à l’âge de 11 ans, par Jean Suau, puis se rend à Paris, en 1796, pour étudier sous la direction de David. Il s’éloigne de son classicisme par son dévouement à un idéal de beauté fondé sur de difficiles harmonies de lignes et de couleurs. Il remporte le Prix de Rome en 1801 au cours de sa deuxième tentative, avec Les Ambassadeurs d'Agamemnon. En juin 1806, il se fiance avec Marie-Anne-Julie Forestier.
En 1806, Ingres découvre à Rome Raphaël et le
Quattrocento, qui marquent définitivement son style. En France, cependant, ses toiles peintes en Italie ne plaisent pas. L’artiste décide alors de rester à Rome. Il se marie en 1813 avec Madeleine Chapelle (1782-1849), une jeune modiste habitant Guéret. À la chute de Napoléon Ier, des difficultés économiques et familiales l’entraînent dans une période assez misérable pendant laquelle il peint, avec acharnement, tout ce qu’on lui commande. Très vite, Charles Marcotte d'Argenteuil devient un proche du peintre, et devient son mécènes jusqu'à son décès en 1864. Après la mort de Madeleine, ce dernier ira même jusqu'à lui présenter sa nièce, Delphine Ramel, qu'Ingres épousera le 15 avril 1852. De ce mariage, viendra la décision d'acheter la maison de Meung-sur-Loire avec son nouveau beau-frère Jean-François Guille, notaire et conseiller général du Loiret, où il se retirera tous les étés pour bénéficier de la douceur et de la lumière de la Loire.

Il trouve finalement le succès en France avec la présentation, lors du salon de 1824, du
Vœu de Louis XIII, destiné à la cathédrale de Montauban. Il devient directeur de l’Académie de France à Rome de 1835 à 1840. Il avait été fait grand officier de la Légion d'honneur (14 novembre 1855).

La galerie de portraits réalistes qu’il laisse, constitue un miroir de la société bourgeoise de son temps, de l’esprit et des mœurs. Ingres s’intéresse beaucoup à la texture des vêtements et des étoffes (velours, soie, satin, cachemire…) qu’il intègre dans ses œuvres de façon à ce que la classe sociale du personnage représenté soit mise en valeur. Il s’inspire, à ses débuts, des techniques droites et raides de l’art grec, avant de se convertir à une approche des courbes et des drapés réalistes. Dominique Ingres est aussi violoniste et devient, durant un temps, deuxième violon à l’Orchestre du Capitole de Toulouse. De ce loisir naît l’expression « violon d’Ingres ». Ingres est enterré au cimetière du Père-Lachaise à Paris (23
e division).

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire